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struisit, les. meubla et les démeubla; en céda, ra­cheta et revendit tour à tour la nue propriété ou l'usufruit, tantôt à MUo d'Orgemont, tantôt à Mlle dè'Fùrcy, enfin fit tant et si bien qu'il eut bientôt à ses trousses une meute déchaînée de créanciers, maçons, menuisiers, serruriers, miroi-tiers, pépiniéristes, et qu'il dut de nouveau faire - appel à sa femme. .. Elle se trouvait alors à Genève, où elle s'était rendue deux ans auparavant, autant pour mettre au monde, un enfant dont M. d'Epinay ncpouvait s'attribuer la paternité, que pour faire soigner par le célèbre Tronchin sa santé déjà compromise. Ce fut dans.cette ville qu'elle reçut de son mari une lettre où il lui exposait sa détresse et la prévenait qu'il se voyait dans l'obligation de restreindre sa pension annuelle. Mme'd'Epinay répondit à son mari en lui demandant un état exact de ses créan­ciers, l'assura- de ses bonnes dispositions, lui fit . quelques reproches sur sa conduite et finalement l'exhorta à se séparer de M110 d'Orgemont, causé de sa ruine.
M. d'Epinay répliqua à son tour que, loin de le ruiner, Mlle d'Orgemont, apprenant son embarras,